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Londres et ses parcs très fréquentés

Faisons-nous plaisir et allons à Londres, cette fois-ci.


Londres est sans nul doute une ville très excitante, avec une infinité de lieux à voir, qui implique que certaines personnes s'y rendent encore et encore, pour y découvrir sans cesse de nouveaux aspects. Je fais là un clin d'oeil particulier à une dame qui organise des voyages avec brio.



Je suis déjà allée une fois à Londres et dans un de ses parcs : le parc Saint James. J'y avais remarqué les immenses étendues gazonnées, les nombreux transats à rayures colorés et des écureuils proches du public.



Cette fois, comme la première étape du voyage est le Kensington Palace, quoi de plus naturel que de visiter le palais et de lâcher complètement prise - une notion à la mode dans le développement personnel - en remplissant à la sortie une assiette de scones, tranches de cake et autres tasses de thé me donnant enfin l'impression que je suis en vacances. Car oui, pour moi, être en vacances, c'est m'offrir de délicieux petits-déjeuners ou goûters dans un cadre agréable.



Le petit-déjeuner au jardin, voilà qui pourrait être un thème pour un article de blog, j'y réfléchirai.



Après avoir bien profité de mon goûter en très, très bonne compagnie, nous allons découvrir un peu le parc, qui s'avère être multiformel, d'où que je me demande par quoi commencer. 



Le parc rassemble plusieurs conceptions des jardins, avec notamment une partie "à la française", et d'autres plus anglaises. On y trouve des jardins dans le parc, les uns étant plus clos et intimes que l'autre.



D'après un guide touristique tout simple consulté à la bibliothèque, le parc a été ouvert au public en 1841, mais normalement, il fait les joies de la famille royale, qui en dispose d'ailleurs toujours à l'heure actuelle.



Ce qui m'a complètement absorbée tellement c'était beau, c'est ce petit jardin-ci :





Je m'en veux presque de vous le dévoiler alors que c'est un vrai bijou, que l'on découvre depuis de charmantes allées couvertes - il faudra que je relise un jour les termes précis qui concernent les jardins, car cela s'oublie au fur et à mesure. Des ouvertures dans la végétation permettent de jeter un coup d'oeil sans pouvoir vraiment entrer, les grilles étant fermées.



La composition de ce jardin est des plus fabuleuse : un plan d'eau entouré de plantes en pots de formes différentes, de petits jets d'eau, une sorte de fougère arborescente qui domine par ses dimensions, des bordures à la fois gazonnées et joliment plantées, avec des fleurs mauves ou blanches... Le fait de regarder le jardin sans pouvoir y entrer a renforcé son côté mystérieux, je dois dire.





Je me régale, quand je vois des fleurs aussi subtiles, aussi joyeusement écloses ! Connaissez-vous le nom de cette plante ? Cela m'intéresserait, tiens. Seraient-ce des digitales ?





Voilà les haies taillées d'où l'on pouvait observer le jardin de mes rêves. Cela fait une belle balade ombragée lorsqu'il fait trop chaud. Justement, ce samedi là, le soleil tapait un peu trop fort à mon goût.



Arrachons-nous quand même de la contemplation de cette merveille pour aller voir ce qu'il se passe dans les parties plus ouvertes au public ou plus officielles :




Des étendues herbeuses un peu fleuries dans lesquelles on n'hésite pas à s'étendre pour bronzer et se détendre, de grands arbres qui offrent de belles ombres pour ceux qui veulent s'aérer sans brûler.



Visible depuis une fenêtre du palais, un parterre de gazon anglais avec de petites parties qui ressortent pour accueillir un topiaire taillé en cône (par exemple) et par un jeu de formes, de saillies, induire un certain dynamisme et diriger la vue vers un plan d'eau circulaire du XVIIIe siècle qui semble très étendu. 



Bon, mais il n'y a pas que ce parc-là, il y a aussi Regent's Park - royal lui aussi - et, à l'intérieur, les Queen Mary's Gardens, qui sont tout aussi captivants de par leur collection de roses, notamment, que l'on peut découvrir dans l'Inner circle, aménagé dans les années 30.



Voici ce que cela donne : un pur délice. Chaque groupe de roses a un nom indiqué sur une petite fiche plantée dans le sol. Le jardin est entouré de végétaux suspendus un peu lâches, qui en font un endroit détendu, agréable à vivre, qui touche les cœurs.






Le propre du jardin anglais est de nous emmener vers d'autres points de vue, donc on n'échappe pas aux petits ponts très mignons, ici en bois en plus.





Et hop ! Alors qu'on ne s'y attend pas - à moins d'avoir consulté un plan - sur quoi tombe-t-on ? Un superbe étang évidemment !





Les arbres, la végétation qui l'entourent sont en pleine forme et nous coupent totalement de la ville si vivante qu'est Londres. Non loin, on se repaît d'une jolie cascade d'eau, d'une partie plus anglo-chinoise que je ne révélerai pas.



D'autres endroits du parc valent que l'on s'y arrête, nous montrant tour à tour des fougères arborescentes, des tulipes, des mixed borders ou des topiaires. J'accepte de vous montrer les fougères, mais pas plus, car j'ai appris à ne pas tout dire.





Je passe sous silence toutes les autres beautés du parc et l'implication de l'architecte John Nash au XIXe siècle, à qui l'on doit le réaménagement du parc, situé non loin de Camden (en haut sur le plan de Londres). 


Il faut néanmoins savoir que c'est le genre de parcs où l'on peut se permettre de proposer des concerts, des pièces de théâtre, et autres événements qui demandent de l'espace. Il y a justement un théâtre à ciel ouvert qui est prévu.



Voilà pour Londres. Espérons que j'aie un jour l'occasion d'aller à Kew Gardens, et de voir d'autres jardins anglais, qui me plaisent particulièrement, par leur sensibilité, leur générosité... 


Article mis en ligne le 08/06/2017.



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