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Eaux calmes au jardin japonais d'Ostende

                                                                        *...*...*

Aller à la plage à Ostende, c'est gai, même mi-septembre, car on peut encore marcher pied nu sur le sable et au bord de la mer, on peut encore faire du cuistax sur la digue et profiter d'un bain d'iode vivifiant. On peut aussi faire gaffe à ce que ses affaires posées sur le sable ne soient pas inondées par la marée qui monte, qui monte !

Bref, tout le monde connait les joies de la mer et à la journée que j'y ai passé s'ajoute un autre plaisir a priori moins lié : une promenade dans un parc. Bon, dès l'entrée, je le trouve un peu effrayant. Bien arboré, avec une couverture végétale basse rongée par je ne sais quelle bestiole, des sculptures de vases et autres pas spécialement enchanteresses, le tout un peu sombre.

Voici l'entrée du "jardin royal" (1903, Elie Lainé)


Au milieu cependant, se dessine un lieu clos de murs blancs doublés d'hortensias. A un moment donné, en voyant les portes d'entrée de cet endroit mystérieux, je comprends que cela a un lien avec les pays asiatiques. Serait-ce un jardin japonais ? Cela se confirme lors de notre progression.

Que disais-je ? Un mur blanc avec des hortensias en surnombre !

Le jardin japonais, ou jardin Shin (profond) Kai (jardin) Tei (mer) de Takashi Sawano date de 2001 et accompagne le chalet royal tout proche. Il remplace une ancienne piscine. Je suis directement plongée dans une ambiance à part avec le son que produit une petite cascade d'eau et de la musique relaxante. Plusieurs personnes se ressourcent devant les différentes parties du jardin. Celui-ci n'est pas très grand, mais il invite à coup sûr à l'évasion spirituelle.

Une entrée large et accueillante avec vantaux de porte en bois clair et une petite toiture tuilée, sans compter une inscription difficile à déchiffrer mais qui annonce déjà la couleur ! Le cuistax à l'avant nous rappelle que la mer est toute proche.

Le chalet royal à l'arrière, un beau bassin entouré de rochers et animé d'une cascade dans le jardin. Les nénuphars, les arbres de différentes teintes et la petite construction asiatique font un bel effet. Tout est de taille raisonnable, joliment disposé.

L'eau n'est pas profonde et transparente, avec des végétaux variés, parfois des galets, mais aussi des nénuphars.

J'aime beaucoup les petits "ponts" de bois disposés en zig zag qui permettent de se promener d'une autre manière que d'habitude. 

De l'eau, du bois, des éléments minéraux et végétaux réunis sur une seule vue.

Pour un autre jardin japonais, voyez donc ce que j'ai écrit sur l'un des jardins du domaine de Chevetogne : Le jardin japonais de Chevetogne



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