A Aachen, le parc s'appelle le Kurpark Monheimsallee et se trouve en dehors du centre historique, accessible dès lors par de plus grandes routes. Il borde d'abord discrètement mais sûrement un bâtiment de style néo-classique qui semble être réservé à des Congrès, puis s'étale en mode paysager tout le long de la route, en incluant toute une série d'éléments qui peuvent se révéler être attirants, du bassin égayé par un jet d'eau aux terrains de jeux et, plus intrigant : un cimetière historique. Même si je suis contente d'avoir pénétré cette partie plus mystérieuse, je n'ai pas fait une maladie de n'avoir vu qu'un morceau du parc en lui-même, par manque de temps. Il faut bien accepter que tous les parcs et jardins ne donnent pas forcément envie d'être parcourus de fond en comble. La ville en elle-même m'avait déjà apporté beaucoup !
Le parc découvert à Erfurt, en Thuringe, m'a beaucoup plus branché. Il occupe un bastion de la citadelle et est aménagé tout en planéité, pour qu'on puisse toujours profiter des lignes de force de la construction et de son volume. D'un peu plus haut, le visiteur a déjà pu en apercevoir toute la configuration, bien qu'il y a un tout petit quelque chose de subtil qui invite à y faire quelques pas, à profiter de la vue sur la ville et à marquer tout simplement le territoire de sa présence. Une partie borde une ancienne caserne dont j'ignore s'il reste quoi que ce soit à l'intérieur, et on ne peut s'empêcher de fantasmer sur le contraste entre une vie intérieure exigeant la discipline et une autre extérieure permettant d'agréables ballades en amoureux. Le tout a pourtant une petite allure craintive et désolée qui n'a pas manqué de me charmer, me faisant penser aux landes de Brontë...
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