L'abbaye cistercienne de Villers-la-Ville, un dimanche en fin de matinée. En fin de parcours, de petits jardins qui mettent un peu de couleur dans un monde en ruine. Un jardin sauvage pour laisser parler son âme, un jardin médiéval inspiré des écrits de Hildegarde de Bingen, pour soigner son corps et se sentir mieux dans sa tête. Ai-je déjà dit que la sauge, ça sentait délicieusement bon ? Ai-je déjà dit que le lin, c'était léger comme l'air, avec des fleurs d'un bleu inimitable ? ça me rappelle les portraits chinois. Si j'étais une plante, je serais du lin. Il fait partie du carré des plantes textiles, avec la cardère, le chanvre et la saponaire. J'hésite à en dire plus, le dépliant ou Guide de visite que l'on reçoit à l'accueil de l'abbaye est déjà très détaillé et explicite. Voici seulement un avis : ces petits jardins, aménagés sur une surface pas plus grande qu'une boîte à chaussure, ont tout ce qu'il faut pour vous ras...