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Petites et grandes bouffées d'air danoises

Copenhague, enfin !

Je suis heureuse d'avoir enfin pu visiter le Danemark, en commençant par explorer Copenhague de long en large et une excursion à Roskilde, ancienne capitale danoise.

Se rendre au jardin botanique de Copenhague était l'un des objectifs de la première journée sur place. Il occupe un terrain assez important en pleine ville et se trouve à proximité d'un musée géologique. Si l'on souhaite se rendre au Kastellet, citadelle près de laquelle se trouve la petite sirène, le jardin se trouvera certainement sur le chemin.

On découvre d'abord une petite boutique vendant des plantes et, lorsqu'on s'oriente un peu vers la droite, nos pas nous amènent à proximité d'un lac, duquel l'on peut s'approcher pour profiter des reflets dans l'eau, des arbres qui le bordent,...Si nous le contournons, une petite colline aménagée pour recevoir les collections de plantes donne envie d'être montée.

La brique et les petits jeux de motifs qu'elle permet sont très présents dans la ville.

L'automne s'invite au bord du lac. La rotonde de la serre du XIXe siècle est très proche.


Ce sont là des escaliers bordés de plantes très basses, longeant un mince filet d'eau qui parcourt un chemin de pierrailles qui accueillent les promeneurs curieux. Nous ne pouvons manquer de loin les jolies serres qui s'étalent en plusieurs parties : de grandes serres du XIXe siècle avec des rotondes et une série de serres plus basiques à l'avant.

L'ascension est douce, les cailloux aussi, et l'eau claire et discrète.

Les éléments qui ont été rassemblés dans cette douce composition sont tous resserrés.
On ne peut qu'avoir l'oeil sur le nom de l'une ou l'autre petite plante, à moins d'être passionné et d'avancer le dos courbé.

Dans tous les cas, l'envie d'explorer est là, surtout quand elle apporte de nouveaux points de vue.

Rentrer dans une serre renfermant des palmiers est une étape obligée, évidemment, mais il faut accepter les températures saturées d'humidité qui vont avec ! C'est encore plus difficile lorsque nous grimpons à l'étage par de jolis escaliers en colimaçon, afin d'observer les plantes de haut. Sortir à nouveau à l'air libre fait du bien, et surtout continuer de découvrir les dispositions à l'extérieur.

N'est-ce pas élégant, une serre du XIXe siècle avec des vitres propres et des châssis blancs ?

Nul doute que les serres sont remplies à craquer. On note la présence de toutes ces petites baies que l'on peut ouvrir ou refermer.

Un foisonnement irrespirable de plantes plus exotiques.
Un escalier en colimaçon délicatement ouvragé.

De longues plates-bandes de plantes plus champêtres offrent un contraste frappant avec les palmiers aperçus quelques minutes auparavant. Ensuite, cheminer le long du lac en passant par des gloriettes et des ponts est très agréable. 

Les dimensions de ce jardin sont humaines, la rigueur botanique n'est pas si assommante.

Impression champêtre au coeur de la ville. ça doit grouiller d'abeilles !

Ce pont constitue à mon idée une jolie invitation à peindre. Toutes ces plantes jouent ensemble un joli concert visuel.

Parfois, l'homme aime avancer couvert !

Un jardin vraiment doux, tout en courbes, qui attire les citadins comme les étrangers à flâner.

D'autres petits jardins se sont montrés dans Copenhague sans que l'on s'y attende, que ce soit le joli jardin intérieur de l'hôtel de ville ou celui du musée national. Dans celui de l'hôtel de ville, on pense immédiatement à un jardin de cloître. Il s'organise autour d'une fontaine centrale ornée d'un ours sculpté et d'élégants parterres ainsi que des roses grimpantes structurent la composition. Un panneau explique que le jardin a été refait en 2004, sur base de ce que l'architecte Martin Nyrop avait créé en 1901 (le jardin avait été modifié entre temps). 

Une cour intérieure dont l'espace est occupé par un jardin bien proportionné.

Le jardin offre un recul suffisant, il doit être agréable pour les travailleurs de s'y rendre de temps en temps.

L'ours daterait d'avant le jardin de 1901. A-t-il pour but d'accueillir tous les cris que l'on se retient de pousser au quotidien ?


Dans le musée national, avoir vue sur un jardin, même minimaliste, fait beaucoup de bien, car lire attentivement des panneaux explicatifs dans un aussi grand nombre de salles d'exposition qui se suivent peut être exténuant au bout d'un moment. Le jardin dont il est question ici était bordé de galeries vitrées salvatrices ! 


De simples pelouses très bien entretenues, que viennent égayer les feuilles d'un bel arbre.
Quelques pierres sans fioritures qui interpellent l'imaginaire.
Un ou deux chemins à arpenter pour se dégourdir les jambes, rien de plus, et des bancs pour se poser.

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