Un pèle-mêle de jardins entre Louvain-la-Neuve, Gembloux et Bruxelles.

Hier, en fin de journée, je retournais vers le parking Baudouin à Louvain-la-Neuve et repassais donc de nouveau devant la ferme du Biéreau, et son parc apaisant. J'essayais alors avec mon modeste appareil de photo de capter sa quiétude. 

Qu'on ait passé une bonne ou une mauvaise journée, on a souvent besoin de reposer son esprit quand vient le soir, et ce parc vient à point pour évacuer ses pensées et se réjouir d'être en vie. Parcourir les étroites allées, sommeiller sur un banc ou sauter d'une pierre à l'autre, tout est bon pour se retrouver en quelques minutes. Le parc n'est pas grand, mais suffisamment pour donner envie de l'aborder. Dès l'entrée, des évocations de menhirs apportent une touche un brin ensorcelante ! Tout au bout, un point d'eau se charge d'absorber les derniers de vos soucis, et vous pouvez revenir tout serein à vos voiture et parking ! La soirée peut enfin commencer...

Lors d'une rapide après-midi passée à Gembloux l'année passée, j'appréciais le passage à travers le parc de l'abbaye de Gembloux, actuelle faculté d'agronomie. Bien que la nature soit traitée de manière fort sévère, tant au niveau de la cour d'honneur que du parc paysager à l'arrière des bâtiments, ça n'en vaut pas moins le coup d'oeil. On ne peut qu'imaginer la rigueur avec laquelle les moines d'antan tout comme les étudiants d'aujourd'hui doivent mener leur vie pour atteindre leurs objectifs ! Les uns comme les autres se sentent certainement fortement attachés à l'abbaye, comme semblent le suggérer les ancres qui ornaient alors une pelouse du parc !

Et il y a quelques jours, j'ai pu découvrir ce qui se tramait dans le petit parc attenant aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Il s'agit d'un jardin de sculptures aménagé en pente, qui relie la rue de la Régence et la petite place où se trouvent les Archives générales du Royaume. Le jardin est ouvert depuis 1991 à l'emplacement du premier jardin botanique de Bruxelles. Il propose au promeneur des statues, généralement de femmes, posées tantôt sur l'eau, tantôt dans de petits recoins dédiés au repos, tantôt en hauteur. L'espace se resserre et s'élargit pas après pas, à la manière d'une respiration douce et est agrémenté d'arbres ou essences exotiques, avec notamment quelques érables. Ce jour-là, le soleil inondait complètement le petit jardin et ses allées pavées et de petit gravier très clair.